Le rêve de toutes les mères est de donner naissance à leur enfant dans les meilleures conditions possibles. Pendant les 9 mois de préparation chez la sage-femme, elles sont informées de toutes les éventualités. La future maman peut décider, pour un accouchement par voie basse ou une césarienne, d’accoucher sans douleur.
L’opération césarienne doit être médicalement justifiée
Autrefois réservée aux cas médicaux difficiles, l’opération césarienne est désormais accessible à toutes les futures mères. De nombreuses femmes enceintes optent pour la chirurgie par peur de souffrir. Elles craignent de ne pas supporter les affres d’une délivrance naturelle. Les observateurs notent également que ce choix découle du manque d’information sur le déroulement d’un accouchement classique par voie basse. Certaines cliniques préfèrent aussi faire la promotion du bistouri. En effet, cette intervention rapporte nettement plus qu’une mise à bas conventionnelle. Certains spécialistes de la santé indiquent que la méthode traditionnelle présente des risques pour le bébé. Des dommages au cerveau peuvent effectivement apparaître en cas d’étranglement de la voûte crânienne à la sortie. Pour la mère, une très forte sollicitation du bassin peut entraîner divers problèmes, dont la perte de contrôle du pelvis. Chez certaines nouvelles mamans, l’incontinence devient particulièrement gênante. Cela dit, ces cas restent isolés. Ils ne constituent aucunement une raison pour choisir une intervention chirurgicale lourde avec des conséquences encore plus sévères.
Une césarienne comporte des risques et a des effets secondaires
Une césarienne évite les douleurs des muscles pelviens, mais entraîne d’autres dégâts sur le corps. Les conséquences peuvent être dévastatrices sur le long terme. La liste des complications possibles est assez étendue. Il y a notamment l’éventualité d’une infection sévère. Les problèmes peuvent perdurer des années après l’arrivée de bébé. L’apparition de cicatrice ou de la rupture utérine est à craindre. Ce problème aboutit parfois à l’incapacité à avoir un autre enfant. Procréer devient plus délicat, même après la période de 5 ans pendant laquelle l’appareil reproductif est resté au repos. Les obstétriciens savent pertinemment que les risques encourus sont multiples, mais peu d’entre eux osent en parler. C’est une raison de plus d’aborder le sujet avec la sage-femme lors des consultations prénatales. Les 6 séances sont gratuites et permettent de discuter de toutes les situations possibles. Le personnel de santé peut lever le voile sur les complications, mais également des avantages d’une opération chirurgicale. La future maman a le dernier mot.
Rien ne vaut un accouchement naturel par voie basse
Bien que beaucoup de femmes enceintes n’y croient pas, il est possible de donner naissance à un enfant par voie basse, et ce sans douleur. Ce qui semble être un mythe devient une réalité grâce à de bonnes préparations. Il faut commencer par assister à toutes les entrevues avec la sage-femme et le gynéco-obstétricien. Ce soin est pris en charge par la Sécurité sociale. Il comprend des conditionnements psychologiques, mais également des exercices pour gérer le souffle. Il serait mieux de compléter ces séances par des recherches sur cette page et des cours chez un spécialiste de la douleur. Un ostéopathe propose par exemple des techniques pour donner naissance à un enfant sans souffrir. Des positions et un état d’esprit zen permettent d’accueillir bébé dans des conditions optimales. Des méthodes telles que la sophrologie, l’acupuncture et le yoga sont également encouragés par les soignants. Ces derniers recommandent juste aux patientes de toujours en discuter à leur gynécologue. Certaines approches plus « soft », dont la méditation et la relaxation sont à pratiquer assez tôt. Elles aident à mieux supporter la fatigue et les transformations radicales du corps pendant la grossesse.